En Côte d’Ivoire, la génération z, une génération narcissique et pressée

Article : En Côte d’Ivoire, la génération z, une génération narcissique et pressée
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22 mars 2017

En Côte d’Ivoire, la génération z, une génération narcissique et pressée

L’affaire Chooupie Deii Port Bouet a fait grand bruit sur les bords de la lagune ébrié et même au-delà. Loin de moi l’idée de la condamnée ou de prendre faits et causes pour ses agissements. Elle fait simplement partie de cette génération Z. Cette génération des 14-17 ans est une vraie « digital native », remuée par le web 2.0 depuis la naissance. Toutefois, cette génération éprouve un grand besoin de liberté, vit dans le virtuel tout en recherchant de l’authenticité. Pire cette génération pressée n’a d’admiration que pour elle-même.
Le portrait de cette génération Z est bien plus qu’effrayant, car elle semble être déjà perdue. Les « millenials », comme on les appels aussi, sont narcissiques, déconcentrés, naturellement enclin à ne pas se donner de peine, impatients et égocentrique. A première vue, ces jeunes sont dénués de qualités. Cette génération est à la recherche d’approbation virtuelle en quelques clics. Cette recherche a déformé le rapport entre la génération Z et les autres générations. Les « millenials » sont traversés par des désirs irréalistes qui nourrissent une insatisfaction chronique.


La génération Z de Côte d’Ivoire, est devenue incapable de construire des relations solides, trop habituée à chercher des « likes » sur Facebook ou des « unfollower » sur Twitter. Les échanges se déroulant de loin, derrière un écran, à travers des notifications. De petites notifications qui ont pris trop d’importance pour ces jeunes. Au point d’influer sur l’estime et la confiance en soi des utilisateurs, agrafés aux réactions de leurs amis en ligne. Leurs postes sont presque les mêmes: « Qui confirme ? », « venez cliquer sur j’aime on va quitter ici ». Ce qui creuse un peu plus la fracture générationnelle. D’autres sont pressés de refaire leur retard sur les générations précédentes: Presser d’avoir de nombreux billets de banque entre les mains. Presser entre autre d’avoir leurs premiers rapports sexuels. Le pire c’est qu’ils oublient qu’Abidjan ne s’est pas fait en un seul jour. Toutes les dérives de cette génération ivoirienne, le site internet Nococoti a décidé de les dévoiler.

 

« Les jeunes d’aujourd’hui aiment le confort, l’argent et la paresse par-dessus le marché « Polybe, vers 427-347 av. J.C

La faute à des parents qui ont inculqué à leurs « enfants rois » qu’ils étaient spéciaux? A un système éducatif trop permissif et souple? Lequel système n’apprend pas à ces enfants la valeur du travail et le dépassement de soi-même. La faute à un gouvernement qui manque de sévérité inflexible face aux « broutage »? Alors qu’on cherche à les protéger, les « cocooner », eux cherchent des idéologies pour s’affirmer. Ils s’aventurent dans des relations sans lendemain sans même savoir que la vie est pleine de règles, plein d’exceptions et incohérent parfois.
La Génération Z cherche une cause qui leur donne envie de pouvoir exprimer leurs émotions. Alors, pour mieux faire comprendre les choses à ces jeunes, il ne faut pas les juger à travers ce qu’ils font, mais toujours leur dire ce qu’ils suscitent comme émotion et comme inquiétude par leurs actes.

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Commentaires

N'Guessan Jean Christ Koffi
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Une véritable analyse chirurgical de cette génération Z, Z comme à la queue. C'est effrayant ! Mais, bon comme on le dit à Abidjan :"ça va aller"

rodrigue ailet
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ta bio est truffée de fautes...