Climat : Les ivoiriens au front pour lutter contre le changement climatique

Article : Climat : Les ivoiriens au front pour lutter contre le changement climatique
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29 septembre 2018

Climat : Les ivoiriens au front pour lutter contre le changement climatique

Les 27 et 28 septembre en marge du « One Planet Summit », s’est tenue à Abidjan la deuxième édition du «Climackathon» dans la commune de Cocody. Ce Marathon en faveur du climat a été initié par l’agence française de développement avait pour but d’engager les ivoiriens sur le front du changement climatuque.

Le jeudi 27 septembre, première journée du climackathon a vu l’engagement de blogueurs et journalistes engagés pour le climat. Vous trouverez leurs contributions ici
Le deuxième jour, l’occasion était Belle pour réunir, les experts, ceux qui mènent des initiatives locales en faveurs du climat, les médias et le public afin d’échanger sur le thème : « S’adapter, atténuer, quelles solutions ? »

L’objectif de ce panel était de présenter des initiatives d’adaptation et d’atténuation du changement climatique en Côte d’Ivoire.

Mais avant ce panel, on a eu droit à des allocutions et une projection. Emmanuel DEBROISE fraichement nommé Directeur AFD Abidjan a ouvert la série d’allocation. Juste après un reportage de TF1 sur l’avancée de la mer à Lahou Kpanda a été projeté. Michel SEGUI, ressortissant de la région,  a expliqué photos à l’appui, les dégâts causés par le réchauffement du climat sur le village de Lahou Kpanda. Les deux derniers intervenants sont Marc DAUBREY, Spécialiste Climat et Bas Carbone / INDC et Caroline PIQUET, Chargée de mission AFD Abidjan. Voici ce qu’on pouvait retenir de leur passage en quelques tweets.

1- Emmanuel Debroise


2- Michel Segui


3- Marc Daubrey


4- Caroline Piquet

Pour cette deuxième édition, il y avait au nombre des panélistes :
Jean-Paul LORNG, Directeur des Cultures Annuelles et Ressources Animales, FIRCA (Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles) : pour parler de l’adaptation de l’agriculture ivoirienne au changement climatique.

Dr DJE Kouakou Bernard, Chef du Département de la Climatologie et des Applications Météorologiques à la Société d’exploitation et de développement aéroportuaire aéronautique météo : pour parler des Services climatiques, gestion d’alerte précoce, etc.

Andy COSTA, President ONG My Dream for Africa. Sensibilisation à la notion d’écomobilité (ou mobilité durable). Un mode de transport jugé moins nuisible à l’environnement et à moindre contribution aux émissions de gaz à effet de serre.

Miss Laure NESMON Pie, Vice-Présidente Media For Change (plateforme de medias & acteurs de la société civile pour la promotion des bonnes pratiques pour l’atteinte des objectifs de développement durable).

Pour parler de la Préservation des forêts et réduction des émissions de CO2 :
Monsieur KOUASSI Edouard : Assistant technique APFNP (Association des propriétaires de forêts naturelles et plantations d’Afféry), promotrice de bio charbon à base de résidus de maïs, riz et cacao
Et Monsieur VAUDRY Romuald : Représentant NITIDÆ, Chef du Projet REDD+ de la Mé), développement d’un modèle de Paiement pour Service Environnemental (modèle de cacao bio agroforestier), Mise en œuvre de la stratégie REDD+ en Côte d’Ivoire : Romuald VAUDRY, ONG NITIDÆ : mise en œuvre d’un projet pilote dans la région de la Mé.

Tous ont reconnu que la communication est importante dans la lutte contre le changement climatique. Pour atténuer les effets du changement climatique, Jean-Paul LORNG préconise d’amener les agriculteurs à produire plus sur de petites superficies. Ce faisant, la forêt subirait moins de tragédie.

Andy Costa suggère pour sa part une sensibilisation communautaire avec comme produit le vélo car pour lui, « Nous n’avons pas de planète de rechange ». Il faut donc prendre soins de l’héritage du « premier écologiste : Dieu ». Il prévoit donc une émission TV avec des personnalités pour parler de climat. Pas dans un bureau mais sur la petite reine. Pour miss Laure Nesmon, « la question du réfugié climatique est très importante. Mais on n’en parle pas assez. Il faut donc un leadership fort de nos États pour influencer les décisions prises lors des rencontres climatique internationales.

En attendant la prochaine édition, les initiateurs du climackathon ont félicité la société civile qui s’intéresse de plus en plus à la question du climat.

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